Actualités et événements Explorons la tech ! Est-ce que le salaire d’un Product Manager augmente avec l’expérience ?
9 janvier 2023 Explorons la tech !

Le salaire d’un Product Manager peut augmenter avec l’expérience ou l’obtention de certifications spécifiques, ou encore grâce à la combinaison des deux.

Lorsqu’un Product Manager acquiert de l’expérience dans son domaine, il peut espérer une augmentation de salaire grâce à la valeur ajoutée qu’il apporte à son employeur. En effet, un Product Manager expérimenté a une meilleure compréhension des besoins de ses clients et de l’industrie dans laquelle il évolue, ce qui lui permet de mieux orienter les décisions stratégiques de l’entreprise.

Les certifications spécifiques peuvent également être un moyen pour un Product Manager de se démarquer sur le marché du travail et d’attirer l’attention de futurs employeurs. Obtenir une certification spécifique peut montrer aux employeurs que le candidat a les compétences et connaissances nécessaires pour réussir dans ce rôle.

Il est important de noter que le salaire d’un Product Manager dépend aussi de facteurs tels que l’industrie dans laquelle il travaille, la taille de l’entreprise et sa localisation géographique.

Il existe de nombreuses façons pour un Product Manager de développer ses compétences et de se perfectionner dans son métier. Voici quelques exemples :

  • Participer à des conférences et événements professionnels : il existe de nombreux événements dédiés à la gestion de produit, qui permettent de découvrir les dernières tendances et de se connecter avec d’autres professionnels de l’industrie.
  • Suivre des formations en ligne ou en présentiel : il y a de nombreuses formations disponibles. Ces formations peuvent être une excellente façon de développer ses compétences et de se positionner comme expert dans son domaine.
  • Travailler avec des mentors : trouver un mentor dans l’industrie peut être une excellente manière de développer ses compétences et de recevoir des conseils de professionnels expérimentés. Les mentors peuvent également être une source de soutien et de motivation pour les Product Managers en début de carrière.

En conclusion, le salaire d’un Product Manager peut augmenter avec l’expérience et l’obtention de certifications spécifiques. Il existe de nombreuses façons pour les Product Managers de développer leurs compétences et de se perfectionner dans leur métier, telles que la participation à des événements professionnels, le suivi de formations et l’obtention de certifications, ainsi que le travail avec des mentors. En investissant dans leur développement professionnel, les Product Managers peuvent augmenter leur valeur sur le marché du travail et espérer une augmentation de salaire.

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Florian MEILHON
Actualités et événements Explorons la tech ! Le salaire de Product Manager dans le monde
4 janvier 2023 Explorons la tech !

Le salaire d’un Product Manager peut varier considérablement selon le pays dans lequel il travaille. En comparaison avec d’autres professionnels aux États-Unis ou en Allemagne par exemple, il est possible que le salaire d’un Product Manager soit plus élevé ou plus faible.

Aux États-Unis, le salaire moyen d’un Product Manager se situe entre 75 000 et 120 000 dollars par an, selon les données de Glassdoor. Cependant, ce salaire peut varier en fonction de nombreux facteurs, tels que l’expérience professionnelle, l’industrie dans laquelle on travaille et la région géographique.

En Allemagne, le salaire moyen d’un Product Manager est légèrement plus faible, avec une fourchette allant de 50 000 à 80 000 euros par an. Toutefois, il est important de noter que le coût de la vie en Allemagne est généralement moins élevé qu’aux États-Unis, ce qui peut être pris en compte lors de la comparaison des salaires.

Il est également important de tenir compte de la région géographique au sein de chaque pays. Dans les grandes villes comme New York ou Berlin, le coût de la vie est fréquemment plus élevé et les salaires sont donc plus élevés pour compenser cela.

Le salaire d’un Product Manager peut donc varier considérablement selon le pays dans lequel il travaille. Mais il est majoritairement compris entre 50 000 et 120 000 dollars ou euros par an, en fonction de l’expérience professionnelle, de l’industrie et de la région géographique.

Il est important de noter que le salaire d’un Product Manager ne doit pas être le seul facteur pris en compte lors de la comparaison avec d’autres professionnels de la gestion de produits dans d’autres pays. Il existe d’autres avantages et inconvénients à prendre en compte, tels que les coûts de la vie, la qualité de vie et les opportunités de carrière.

En outre, il est également important de se souvenir que le salaire d’un Product Manager peut évoluer au fil du temps en fonction de l’expérience professionnelle et de l’acquisition de nouvelles compétences. Un Product Manager débutant peut commencer avec un salaire inférieur à la moyenne, mais peut voir sa rémunération augmenter au fil du temps grâce à son expérience et à ses réalisations.

En fin de compte, le choix de carrière et le pays dans lequel on travaille dépendent de nombreux facteurs et doivent être pesés soigneusement. Si vous êtes intéressé par le Product Management et que vous cherchez à évaluer les opportunités dans différents pays, il est recommandé de faire des recherches approfondies sur les salaires et les conditions de travail dans chaque pays et de consulter des professionnels de l’industrie pour obtenir des conseils et des recommandations.

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Florian MEILHON
Actualités et événements Explorons la tech ! Quels sont les éléments qui peuvent influencer le salaire d’un Product Manager ?
1 janvier 2023 Explorons la tech !

Le salaire d’un Product Manager peut être influencé par de nombreux facteurs. Voici quelques éléments qui peuvent avoir une influence sur le salaire d’un Product Manager :

  1. Formation et diplômes : avoir un diplôme de premier cycle, un diplôme de maîtrise ou un doctorat peut augmenter les chances d’obtenir un poste de Product Manager, ainsi que le salaire associé.
  2. Compétences en matière de gestion de projet : une solide expérience de gestion de projet et une maîtrise des outils de gestion de projet (comme Trello ou Asana) peuvent être très précieuses pour un Product Manager et influencer le salaire.
  3. Compétences en marketing : les Product Managers doivent souvent travailler en étroite collaboration avec les équipes de marketing pour promouvoir leurs produits. Avoir des compétences en marketing peut donc être un atout précieux et influencer le salaire.
  4. Connaissance de la technologie : comprendre comment les produits fonctionnent sur le plan technique peut être un avantage pour un Product Manager et influencer son salaire.
  5. Capacité à travailler en équipe : les Product Managers doivent fréquemment travailler en étroite collaboration avec des équipes de développeurs, de designers et de marketeurs. Avoir de bonnes compétences en communication et en travail d’équipe peut être très précieux et influencer le salaire.
  6. Taille et type d’entreprise : le salaire d’un Product Manager peut varier en fonction de la taille et du type d’entreprise pour laquelle il travaille. Les grandes entreprises, qui ont généralement des budgets plus importants, peuvent offrir des salaires plus élevés que les petites entreprises. De même, les entreprises en forte croissance peuvent être prêtes à offrir des salaires plus élevés pour attirer les meilleurs talents.
  7. Secteur d’activité : le salaire d’un Product Manager peut également varier en fonction du secteur d’activité de l’entreprise. Par exemple, les Product Managers travaillant dans l’industrie de la technologie peuvent être mieux rémunérés que ceux travaillant dans d’autres secteurs.
  8. Localisation : le salaire d’un Product Manager peut aussi dépendre de la localisation de l’entreprise. Dans certaines régions, les coûts de la vie sont plus élevés, ce qui peut se traduire par des salaires plus élevés pour les Product Managers afin de les aider à couvrir ces coûts.
  9. Demande de main-d’œuvre : la demande de main-d’œuvre dans le secteur peut influencer le salaire d’un Product Manager. Si la demande est forte et que les talents sont rares, les entreprises peuvent être prêtes à offrir des salaires plus élevés pour attirer les meilleurs candidats.

En résumé, il existe de nombreux éléments qui peuvent influencer le salaire d’un Product Manager, en dehors de l’expérience et de l’industrie. La taille et le type d’entreprise, le secteur d’activité, la localisation, la demande de main-d’œuvre et d’autres facteurs peuvent tous avoir un impact sur le salaire d’un Product Manager.

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Florian MEILHON
Actualités et événements Explorons la tech ! Est-ce que les Product Managers ont des avantages en plus de leur salaire ?
20 décembre 2022 Explorons la tech !

Les Product Managers sont des professionnels de la gestion de produits chargés de définir la stratégie de lancement et de développement de produits pour leur entreprise. En tant que professionnel clé dans l’entreprise, il est courant que les Product Managers aient des avantages en plus de leur salaire. Dans cet article, nous allons examiner quels sont les avantages offerts aux Product Managers, et comment ils peuvent influencer leur rémunération globale.

Participation aux bénéfices

Un des avantages les plus courants offerts aux Product Managers est la participation aux bénéfices, également connue sous le nom de bonus annuel. Selon les données de Glassdoor, la plupart des Product Managers en France peuvent s’attendre à recevoir un bonus annuel allant de 10 à 20% de leur salaire annuel brut. Ce bonus est souvent versé en fonction des performances de l’entreprise et de l’atteinte des objectifs de l’individu.

Achat d’actions

Un autre avantage courant offert aux Product Managers est la possibilité d’acheter des actions de l’entreprise à un prix réduit, connues sous le nom d’options d’achat d’actions. Ces options d’achat d’actions donnent aux Product Managers la possibilité d’acheter des actions de l’entreprise à un prix inférieur à leur valeur réelle, ce qui peut être une source de revenus supplémentaires à long terme si le cours de l’action de l’entreprise augmente.

Les autres avantages

En plus de la participation aux bénéfices et des options d’achat d’actions, il est courant que les Product Managers aient accès à d’autres avantages tels que des assurances santé et dentaire, des congés payés supplémentaires et des possibilités de formation et de développement professionnel. Selon les données de Glassdoor, la plupart des Product Managers en France peuvent s’attendre à recevoir entre 25 et 30 jours de congés payés par an, en plus des jours fériés légaux.

En résumé, il est courant que les Product Managers aient des avantages en plus de leur salaire, tels que la participation aux bénéfices, les options d’achat d’actions, les assurances santé et dentaire, et les congés payés supplémentaires. Ces avantages peuvent avoir un impact significatif sur la rémunération globale des Product Managers et il est important de les prendre en compte lorsque l’on évalue un poste de Product Manager.

Il est également important de noter que les avantages offerts aux Product Managers peuvent varier considérablement en fonction de l’entreprise et de l’industrie dans laquelle ils travaillent. Selon les données de Glassdoor, les Product Managers travaillant dans l’industrie de la technologie sont souvent mieux rémunérés et ont accès à des avantages plus généreux que ceux travaillant dans d’autres industries. De même, les Product Managers travaillant dans des entreprises de grande taille ont souvent accès à des avantages plus généreux que ceux travaillant dans des entreprises de petite ou moyenne taille.

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Florian MEILHON
Actualités et événements Explorons la tech ! La différence de salaire entre les Product Managers en CDI et les Freelances
11 décembre 2022 Explorons la tech !

Il est courant que les Product Managers travaillant en interne aient des salaires plus stables et plus élevés que ceux travaillant en tant que consultants ou en freelance. Cependant, il y a de nombreux facteurs qui peuvent influencer les différences de salaire.

La sécurité d’un contrat

Tout d’abord, il est important de souligner que les Product Managers interne aux entreprises ont souvent un contrat de travail à durée indéterminée, alors que les Product Managers travaillant en tant en freelance ont souvent des contrats à durée déterminée. Cela peut avoir une influence sur le salaire, car les Product Managers en interne peuvent avoir des avantages tels que des assurances maladie et des congés payés qui ne sont pas toujours offerts aux consultants.

En outre, les Product Managers travaillant en interne peuvent avoir accès à des avantages supplémentaires tels que des programmes de formation et de développement professionnel, ce qui peut également influencer le salaire. Les Product Managers en freelance doivent généralement investir eux-mêmes dans leur propre formation et développement professionnel.

Par ailleurs, il est important de noter que les Product Managers travaillant en interne ont habituellement une charge de travail moins variable que les Product Managers en freelance. Les Product Managers en interne ont fréquemment un horaire de travail fixe et peuvent bénéficier d’une rémunération régulière, tandis que les Product Managers en freelance ou en tant que consultants peuvent avoir des périodes de travail plus ou moins intenses selon les projets sur lesquels ils travaillent.

Il y a également d’autres facteurs qui peuvent influencer les différences de salaire entre les Product Managers internes et ceux travaillant en freelance :

  1. Niveau d’expérience : en général, les Product Managers qui ont plus d’expérience sont mieux rémunérés, qu’ils travaillent en interne ou en tant que consultants. Cependant, il est possible que les Product Managers en interne aient une expérience de travail plus stable, ce qui peut leur permettre d’accéder à des postes à responsabilité et à des salaires plus élevés.
  2. Réputation et réseau : les Product Managers en freelance ou en tant que consultants peuvent être mieux rémunérés s’ils ont une bonne réputation et un réseau de clients établis. Ils peuvent également être en mesure de négocier des taux de rémunération plus élevés s’ils ont un bon portfolio de projets et une expérience solide dans leur domaine.
  3. Niveau de spécialisation : les Product Managers qui ont une expertise spécifique ou une connaissance approfondie d’un domaine particulier peuvent être mieux rémunérés, que ce soit en interne ou en tant que consultants ou freelancers.
  1. Flexibilité : pour certains Product Managers, la flexibilité offerte par le travail en tant que freelance peut-être un avantage important. Ils peuvent choisir leurs projets et leur emploi du temps de manière plus autonome, ce qui peut leur permettre de mieux équilibrer leur vie professionnelle et personnelle. Cependant, il est important de noter que le travail en tant que consultants peut aussi être plus incertain et moins stable sur le plan financier.
  2. Responsabilités : les Product Managers internes ont souvent des responsabilités plus définies et une autorité plus clairement établie au sein de l’entreprise. Les Product Managers en freelance peuvent avoir des responsabilités plus variables selon les projets sur lesquels ils travaillent et peuvent ne pas avoir autant d’autorité au sein de l’entreprise.
  3. Opportunités de carrière : les Product Managers travaillant en interne ont souvent plus de possibilités de progression de carrière au sein de l’entreprise, tandis que les Product Managers en freelance ou en tant que consultants doivent souvent chercher de nouvelles opportunités de projets pour progresser dans leur carrière.

En résumé, il y a de nombreux éléments à prendre en compte lorsqu’on compare les salaires des Product Managers travaillant en interne et ceux travaillant en freelance. La flexibilité, les responsabilités, les opportunités de carrière et d’autres facteurs peuvent tous influencer le choix d’une voie professionnelle. Il est important de peser le pour et le contre de chaque option avant de décider quelle est la plus adaptée à ses propres besoins et objectifs professionnels.

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Florian MEILHON
Actualités et événements Explorons la tech ! Quel est le salaire moyen d’un Product Manager en France ?
14 novembre 2022 Explorons la tech !

Le salaire moyen d’un Product Manager en France est difficile à établir avec précision, car il dépend de plusieurs facteurs tels que l’industrie, la taille de l’entreprise, l’expérience et les compétences du professionnel. Cependant, selon les données de plusieurs sources, voici quelques chiffres qui peuvent donner une idée de ce à quoi un Product Manager peut s’attendre en termes de rémunération en France.

Salaire du Product Manager en France

Selon le site de recrutement Indeed, le salaire moyen d’un Product Manager en France est de 74 523 euros par an. Selon la plateforme de recrutement Glassdoor, le salaire moyen d’un Product Manager en France est de 78 000 euros par an. Enfin, selon l’étude de rémunération annuelle de l’Association Française de Product Management, le salaire moyen d’un Product Manager en France est de 67 000 euros par an.

Salaire du Product Manager à l’étranger

Il est également intéressant de comparer le salaire d’un Product Manager en France à celui de ses homologues dans d’autres pays. Selon les données de Glassdoor, le salaire moyen d’un Product Manager aux États-Unis est de 120 000 dollars par an, soit environ 100 000 euros. En Allemagne, le salaire moyen d’un Product Manager est de 75 000 euros par an, selon le site de recrutement Monster.

On peut donc constater que le salaire d’un Product Manager en France se situe légèrement en dessous de la moyenne de ses homologues aux États-Unis, mais est similaire à celui de ses homologues en Allemagne. Il est important de noter que ces chiffres ne sont que des estimations, et que le salaire réel d’un Product Manager peut varier considérablement en fonction de l’industrie, de la taille de l’entreprise et de l’expérience du professionnel.

D’autres facteurs que le salaire

En plus de son salaire, il est important de prendre en compte les avantages et les opportunités de carrière offerts par un poste de Product Manager. En tant que professionnel de la gestion de produits, vous serez chargé de définir la stratégie de lancement et de développement de produits pour votre entreprise, et vous devrez travailler en étroite collaboration avec d’autres départements tels que le développement, le marketing et les ventes. Ce rôle exige une grande capacité d’analyse et de communication, ainsi que la capacité de travailler en équipe et de prendre des décisions difficiles.

En tant que Product Manager, vous aurez également l’opportunité de travailler dans diverses industries, allant de la technologie à la santé en passant par les médias et le commerce de détail. Selon votre expérience et vos compétences, vous pourrez également évoluer vers des postes de direction tels que Directeur de produit ou VP de produit.

En résumé, le salaire moyen d’un Product Manager en France est compris entre 67 000 et 78 000 euros par an, selon les sources. Cependant, il est important de prendre en compte que ce chiffre peut varier en fonction de plusieurs facteurs, et que les Product Managers peuvent également bénéficier d’autres avantages en plus de leur salaire. En tant que professionnel de la gestion de produits, vous aurez l’opportunité de travailler dans diverses industries et de progresser vers des postes de direction, tout en mettant vos compétences en analyse, en communication et en décision à profit.

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Florian MEILHON
Actualités et événements Explorons la tech ! Est-ce que le salaire d’un Product Manager dépend de l’industrie ou de la taille de l’entreprise ?
9 novembre 2022 Explorons la tech !

Le salaire d’un Product Manager dépend de plusieurs facteurs, l’industrie et la taille de l’entreprise sont parmi les principaux éléments qui peuvent influencer sa rémunération.

Dans cet article, nous allons examiner comment l’industrie et la taille de l’entreprise peuvent affecter le salaire d’un Product Manager, ainsi que d’autres éléments à prendre en compte lorsque l’on évalue sa rémunération.

Le domaine d’activité

Commençons par l’industrie. Selon les données de Glassdoor, le salaire moyen d’un Product Manager en France varie considérablement en fonction de l’industrie dans laquelle il travaille. Par exemple, un Product Manager travaillant dans l’industrie de la technologie peut attendre un salaire moyen de 82 000 euros par an, tandis qu’un Product Manager travaillant dans l’industrie de la santé peut s’attendre à un salaire moyen de 72 000 euros par an.

Il est important de noter que ces chiffres ne sont que des estimations, et que le salaire réel d’un Product Manager peut varier considérablement en fonction de l’expérience, des compétences et d’autres facteurs tels que la région où il travaille. Cependant, il est clair que l’industrie peut avoir un impact significatif sur le salaire d’un Product Manager.

La taille de l’entreprise

La taille de l’entreprise est également un élément à prendre en compte lorsqu’on évalue le salaire d’un Product Manager.

Par exemple, un Product Manager travaillant dans une entreprise de petite ou moyenne taille peut s’attendre à un salaire moyen de 75 000 euros par an, tandis qu’un Product Manager travaillant dans une grande entreprise peut s’attendre à un salaire moyen de 82 000 euros par an.

Les autres facteurs

Il est aussi important de noter que le salaire d’un Product Manager peut être influencé par d’autres éléments tels que les avantages en plus de sa rémunération, les options d’achat d’actions ou un bonus annuel. En tant que professionnel de la gestion de produits, il est recommandé de parler de votre rémunération avec votre employeur et de négocier votre salaire en fonction de votre expérience et de vos compétences.

Il est par ailleurs important de prendre en compte les opportunités de carrière offertes par un poste de Product Manager. En tant que professionnel de la gestion de produits, vous serez chargé de définir la stratégie de lancement et de développement de produits pour votre entreprise, et vous devrez travailler en étroite collaboration avec d’autres départements tels que le développement, le marketing et les ventes. Ce rôle exige une grande capacité d’analyse et de communication, ainsi que la capacité de travailler en équipe et de prendre des décisions difficiles.

En tant que Product Manager, vous aurez aussi l’opportunité de travailler dans diverses industries, allant de la technologie à la santé en passant par les médias et le commerce de détail. Selon votre expérience et vos compétences, vous pourrez également évoluer vers des postes de direction tels que Directeur de produit ou VP de produit.

En résumé, le salaire d’un Product Manager dépend de plusieurs facteurs, dont l’industrie et la taille de l’entreprise dans laquelle il travaille.

Cependant, il est important de noter que ces chiffres ne sont que des estimations, et que le salaire réel d’un Product Manager peut varier considérablement en fonction de l’expérience, des compétences et d’autres facteurs. En tant que professionnel de la gestion de produits, il est important de négocier votre salaire et de prendre en compte les opportunités de carrière offertes par votre poste.

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Florian MEILHON
Actualités et événements Explorons la tech ! No-code et Product Manager : la bonne combinaison
8 novembre 2022 Explorons la tech !

Le No-code est une tendance de plus en plus courante parmi les entreprises qui souhaitent développer des produits sans avoir besoin de connaissances en codage.

Grâce aux plateformes sans code, tout le monde peut créer ses propres applications avec peu ou pas de compétences techniques.

Toutefois, cela ne suffit pas : si vous souhaitez faire passer le développement logiciel de votre entreprise à la vitesse supérieure, vous devez engager un expert produit (Product Manger, Product Owner) qui sera en mesure de vous guider tout au long du processus et de veiller à ce que votre produit corresponde exactement aux besoins de vos clients/utilisateurs.

Voilà pourquoi le métier de Product Manager est si important. C’est lui qui s’assure que votre produit est ce qu’il doit être et qu’il résout un problème. C’est donc lui qui fait appel aux plateformes no-code pour construire les applications.

Dans cet article, on vous explique pourquoi le métier de Product Manager utilise si régulièrement les outils no-code.

Le rôle du Product Manager

Les Product Managers (chefs de produit) sont responsables de la stratégie globale de leur entreprise en matière de produits. Ils travaillent avec des équipes de différents secteurs, comme la conception et le développement, pour s’assurer que leur produit est ce qu’il doit être. Ils sont chargés de veiller à ce que chaque fonctionnalité réponde aux besoins de leur public cible et les aide à atteindre leurs objectifs.

Product Manager et l’utilisation du no-code

L’utilisation du no-code permet au Product Manager de créer rapidement et facilement des prototypes qui peuvent être utilisés par ses équipes.

Ils peuvent ensuite utiliser ces prototypes pour tester de nouvelles fonctionnalités ou des modifications avant de les intégrer au produit. Cela permet d’accélérer le processus de développement, ce qui est idéal pour les entreprises dont les délais sont serrés.

Avec le no-code, les entreprises peuvent créer des prototypes entièrement interactifs qui ressemblent à un produit fini. Cela leur permet d’apporter des modifications à la volée, de tester de nouvelles fonctionnalités avant de les ajouter et d’obtenir des commentaires précieux de leurs utilisateurs.

Les solutions sans code sont faciles à utiliser, ce qui les rend idéales pour les entreprises dont les connaissances techniques sont limitées. Elles ne nécessitent aucune compétence en matière de codage ni aucune connaissance approfondie du développement de logiciels, ce qui permet aux employés non techniques de créer des prototypes. Cela peut constituer un avantage considérable pour les entreprises disposant de ressources techniques limitées. Beaucoup de ces outils sont gratuits, ce qui les rend idéaux pour les startups et les petites entreprises au budget serré.

L’aperçu de son marché grâce au no-code

Les outils no-code peuvent vous aider à mieux comprendre votre marché et ses besoins, ce qui est crucial pour les startups et les petites entreprises qui débutent. Ils peuvent vous aider à identifier les points sensibles et vous donner une meilleure idée de ce que veulent vos clients/utilisateurs. Cela peut vous aider à créer un produit qui répond à leurs besoins et de déterminer s’il est encore possible de l’améliorer une fois qu’il sera mis à la disposition du public.

De nombreux outils sont disponibles, en voici quelques exemples :

  • Webflow : pour réaliser les premières versions de son site sans coder
  • Bubble : Pour les premières versions de votre application.
  • Notion/Airtable : Pour constituer une première base de données ou un CRM
  • Make : Pour automatiser facilement vos applications entre elles

Des outils pour tous les besoins

Vous l’aurez compris, les outils no-code s’adressent à tous les types de situations. Vous pouvez en trouver un qui réponde à vos besoins, que vous soyez un spécialiste du marketing ou un développeur.

Et il ne fait aucun doute que cela va changer la façon dont nous construisons les sites Web et les applications à l’avenir. Ils ont été conçus pour faciliter la vie des concepteurs et des développeurs. L’objectif est de permettre à chacun de créer ses propres applications sans avoir la moindre connaissance du codage. Les outils sont conçus pour être faciles à utiliser, mais il y a quelques bonnes pratiques à suivre lorsque vous les utilisez.

Quelques conseils

Voici un guide rapide qui vous aidera à vous lancer dans les applications sans code.

1. La conception d’abord : Concentrez-vous sur l’expérience de l’utilisateur, pas seulement sur son apparence mais aussi sur son fonctionnement. Pensez aux différentes façons dont les utilisateurs vont interagir avec votre application et assurez-vous qu’elles sont faciles à comprendre et à utiliser.

2. Obtenez des commentaires : Une fois votre conception prête, montrez-la à une personne qui n’est pas familière avec votre application et posez-lui des questions sur la façon dont elle l’utiliserait. Cela vous aidera à identifier les problèmes qui doivent être résolus avant de passer au développement.

3. Restez simple : Ne compliquez pas trop votre conception ; elle doit être facile et intuitive à utiliser.

4. Concevez pour différents appareils : Veillez à ce que votre application soit agréable à regarder sur tous les appareils, y compris les smartphones, les tablettes et les ordinateurs de bureau.

La formation Product Manager chez peatch.

Développer et améliorer un produit !

PRODUCT MANAGEMENT

Assumer la responsabilité d’un produit et traduire le besoin ainsi que la demande du marché et des clients auprès des équipes de développement. Définir et gérer les exigences produits et piloter l’ensemble de son cycle de vie.

PRODUCT MARKETING

Identifier des opportunités et comprendre les tendances du marché, dresser le profil de la concurrence. Apprendre à créer une notoriété, à positionner le produit, à planifier le lancement et la stratégie marketing du produit.

MÉTHODOLOGIES LEAN STARTUP

Comment créer des produits pour une startup en utilisant des méthodologies Lean.

Métier peu développé sur le territoire national, le Product Manager est, de part sa rareté, très valorisé et donc bien rémunéré. Le salaire varie en fonction de l’expérience professionnelle mais la rémunération moyenne d’un Product Manager varie entre 50k€ et 75k€. Les entreprises qui recrutent sont aussi bien des grands groupes que des licornes (startup en phase de scale-up, levée de fonds importantes…), le choix appartient donc aux Talents.

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Florian MEILHON
Actualités et événements Explorons la tech ! Analyste en Cybersécurité
13 septembre 2022 Explorons la tech !

Les particuliers et les entreprises sont confrontés chaque jour à différents types de menaces numériques. Ces menaces peuvent être

– une attaque informatique ou un acte d’espionnage dans le but de voler des données personnelles,

– une attaque ciblée afin d’obtenir un avantage économique (avec le vol de banques de données ou des ransomwares)

– du cyberterrorisme qui vise à créer un état d’insécurité et de méfiance dans les grands groupes.

L’importance de la cybersécurité ne doit donc jamais être négligée, car année après année, ces cyberattaques ne font que s’intensifier. Elles sont de plus en plus sophistiquées. Les hackers sont constamment à la recherche de nouvelles techniques pour récupérer des données et passer outre les systèmes de sécurité des réseaux d’entreprises.

La crise sanitaire a engendré une hausse du travail à distance et des achats en ligne. Le nombre de ces attaques a donc augmenté de façon exponentielle ces toutes dernières années.

Aucune entreprise en ligne n’est à l’abri d’une cyberattaque, et les implications financières, physiques et juridiques qui en résultent peuvent être absolument dévastatrices.

Pourtant, de nombreuses entreprises ne fournissent toujours pas un environnement de travail cybersécurisé.

PAS DE PANIQUE … !

Les analystes en cybersécurité constituent la première ligne de défense contre les cyberattaques. Ils défendent le matériel, les logiciels et les réseaux de l’entreprise contre les pirates malveillants en surveillant tous les aspects de l’infrastructure informatique d’une organisation.

I )  RÔLE ET MISSION DE L’ANALYSTE DE CYBERSECURITE

Evaluer et trier les menaces

Dans le cadre de sa mission, l’Analyste en Cybersécurité doit trier un grand nombre d’alertes et d’événements issus du centre des opérations de sécurité, la plateforme de surveillance des systèmes d’information d’une entreprise

Ainsi, il doit distinguer les véritables menaces des fausses, identifier les impacts et vérifier si son SI est touché.

Chaque jour. Il anticipe et pointe les menaces, ainsi que les vulnérabilités logicielles et hardwares, de manière précoce.

Résoudre les incidents

Il résout les incidents et décèle les failles éventuelles dans le système. Il participe à l’amélioration continue des processus, pour anticiper et optimiser la réponse aux évènements sur le long terme.

Lors d’une activité anormale, l’Analyste en Cybersécurité la traite sans délai et empêche la menace d’endommager le réseau.

En cas d’intrusion ou attaque ayant causé des pertes, il doit élaborer avec l’équipe SOC une solution technique rapidement. Il doit limiter le coût et le temps de récupération de l’incident.

Il propose des correctifs ou palliatifs à mettre en œuvre et opère le suivi de leur application.

Faire du reporting

Il s’occupe du suivi, ainsi que de la rédaction de rapports dont l’objet est d’enrichir les bases de connaissances et procédures de traitement.

Superviser et administrer les dispositifs de supervision de la sécurité.

L’Analyste en Cybersécurité peut aussi intervenir pour garantir le bon fonctionnement des systèmes tels que le SIEM, ce dispositif central qui permet d’évaluer le risque.

Prévenir les incidents

L’Analyste en Cybersécurité intervient également pour faire de la prévention auprès des utilisateurs. Il les sensibilise aux comportements pouvant nuire à l’entreprise. Ces bonnes pratiques renforcent la sécurité en amont des attaques : phishing, arnaque au Président, usurpation d’identité, malwares…

La mission de l’Analyste en Cybersécurité est donc des plus variées et son rôle au sein de l’entreprise est essentiel pour assurer la sécurité cybernétique de l’entreprise.

Pour l’assurer, il doit être très compétent techniquement (II) , mais doit également être doté notamment d’intelligence relationnelle et de capacités de communication (III)

II) COMPETENCES TECHNIQUES 

Pour exercer en qualité d’Analyste en Cybersécurité, il est indispensable de posséder un socle de compétences informatiques solides orientées cybersécurité. Il est également nécessaire de connaître le cadre réglementaire relatif à la sécurité informatique.

1. Script

L’Analyste en Cybersécurité doit savoir créer des outils et automatiser des tâches répétitives avec des langages comme Python ou PowerShell.

2. Détection d’intrusion

L’Analyste en Cybersécurité doit savoir utiliser les logiciels de détection des intrusions et identifier rapidement les activités suspectes ou les violations de sécurité.

3. Contrôle de la sécurité du réseau

La mise en réseau et l’administration système sont deux des compétences techniques les plus importantes pour les analystes de la cybersécurité. La mise en réseau implique la configuration et la gestion de réseaux informatiques, tandis que l’administration système consiste à gérer les systèmes qui s’exécutent sur ces réseaux.

Ceci est essentiel pour protéger les données contre les accès non autorisés ou le vol qui ont lieu sur un réseau d’appareils connectés. Les mêmes technologies qui permettent aux entreprises de collaborer peuvent également entraîner des failles de sécurité. Pour assurer la sécurité d’une organisation, l’Analyste en Cybersécurité doit donc comprendre les réseaux filaires et sans fil et savoir comment les sécuriser.

4. Systèmes d’exploitation

Les menaces de sécurité existent sur tous les systèmes d’exploitation, à la fois sur les ordinateurs et les appareils mobiles. L’analyste doit donc avoir une connaissance approfondie de MacOS, Windows, Linux, ainsi que de leurs interfaces de ligne de commande, ou des systèmes d’exploitation mobiles, comme iOS et Android.

5. Réponse aux incidents

Une gestion efficace des incidents nécessite une connaissance du plan de réponse aux incidents, ainsi que des compétences en criminalistique numérique et en analyse des logiciels malveillants.

6. Cloud

Alors que de plus en plus d’entreprises migrent vers des environnements cloud, les analystes ayant une expertise cloud sont très demandés et avoir des compétences en sécurité cloud peut s’accompagner d’une prime salariale conséquente.

7. Connaissance des menaces

« Connais ton ennemi. » L’analyste en cybersécurité est  efficace s’il se tient au courant du paysage des menaces en lisant par exemple  l’Open Web Application Security Project (OWASP), un document qui décrit les 10 principaux risques de sécurité des applications Web.

 8. Directives réglementaires

L’Analyste en Cybersécurité devra connaître les règlementations en vigueur dans le secteur dans lequel il travaille (santé, commerce international etc…) pour s’y conformer dans sa mission de protection de l’entreprise contre les attaques, les vols et les pertes,

III) QUALITES PERSONNELLES (soft skills)

1) Communication et bon relationnel

La communication écrite et verbale joue un rôle clé dans la cybersécurité. L’analyste cybersécurité devra expliquer des concepts techniques à des personnes sans formation en la matière, telles que des cadres ou des équipes juridiques.

Ses aptitudes pédagogiques sont donc essentielles dans le cadre des actions de prévention en cybersécurité.

L’Analyste en Cybersécurité doit faire preuve d’un bon relationnel, il sait s’ajuster à ses interlocuteurs pour obtenir leur adhésion

2) Capacité à travailler en équipe

L’Analyste en Cybersécurité, devra probablement travailler avec une grande équipe de sécurité, composée d’autres professionnels de la cybersécurité. Il devra également être apte à collaborer avec d’autres équipes au sein de l’entreprise (juridique, informatique, relations publiques) ou partager ses découvertes avec d’autres organisations ou la communauté de la cybersécurité au sens large.

3) Qualités rédactionnelles

Il devra rédiger des rapports d’incident, énonçant les faits de manière concise et claire.

4) Esprit d’analyse et de synthèse

Pour protéger les réseaux, l’Analyste en Cybersécurité doit être capables de penser de manière logique et critique. Cette compétence est essentielle car elle lui permet d’aborder des problèmes complexes et de trouver des solutions en décomposant les problèmes en parties plus petites et plus gérables.

Sa capacité de synthèse est une qualité appréciable dans la mesure où il doit traiter un grand volume d’alerte chaque jour.

5) Adaptabilité

En cybersécurité, l’adaptabilité est essentielle. Les nouvelles technologies évoluent rapidement et les cybercriminels adaptent et améliorent constamment leurs attaques Un analyste de sécurité performant surveille en permanence les développements des logiciels de sécurité et les dernières tendances en matière de cybermenaces. L’adaptabilité permet aux analystes de cybersécurité d’améliorer les pratiques de sécurité à mesure que des changements se produisent.

6) Résolution de problèmes

Plus importantes encore que des compétences techniques proprement dîtes, les compétences en résolution de problèmes sont cruciales en cybersécurité car elles permettent aux professionnels d’identifier et de résoudre des problèmes complexes rapidement et efficacement.

7) Attention aux détails

L’Analyste en Cybersécurité doit porter attention aux détails car une simple erreur peut avoir de graves conséquences. Les menaces de sécurité peuvent être difficiles à reconnaître car elles impliquent souvent de petits changements qui peuvent ne pas sembler significatifs. Les analystes de la sécurité doivent remarquer ces détails tout de suite pour protéger la sécurité de leur réseau.

8) Pensée critique

Les Analystes en cybersécurité doivent savoir faire preuve de pensée critique pour analyser les problèmes, évaluer les alternatives et décider d’une solution.

Elle consiste à comprendre le « pourquoi » et pas seulement le « comment » afin de pouvoir prendre de bonnes décisions et mettre en œuvre des solutions qui répondent la cause profonde d’un problème et pas seulement le symptôme.

IV) ANALYSTE SOC ET AUTRES DENOMINATIONS

L’Analyste en Cybersécurité est souvent appelé également Analyste SOC, Opérateur Analyste SOC, ou encore Analyste Cyber-SOC

Que veut dire le terme SOC ?

SOC est l’abréviation de Security Operation Center. C’est une installation abritant le dispositif de sécurité d’une entreprise. L’objectif du SOC est de détecter, analyser et intervenir en cas d’incidents lié à la cybersécurité.

La surveillance permanente assurée par un SOC donne aux entreprises l’avantage de pouvoir se défendre contre les incidents et les intrusions, quels que soient leur source, l’heure de la journée ou le type d’attaque.

L’équipe SOC est responsable de la face opérationnelle et permanente de la sécurité des informations de l’entreprise. Elle est principalement composée d’analystes qui travaillent de concert pour détecter, analyser, réagir, signaler et prévenir les incidents liés à la cybersécurité.

L’organisation du SOC

L’organisation du SOC doit permettre de répondre à différentes missions et s’organise, de façon classique, en 3 couches distinctes :

Le niveau 1 (opérateurs) relève les alertes et fait un premier diagnostic. C’est ici que l’opérateur analyste SOC intervient.

Le niveau 2 (analyste sécurité) réalise l’analyse détaillée des alertes, communique vers les équipes concernées, accompagne le traitement des incidents et, dans quelques cas, peut mettre en place des remédiations.

Le niveau 3 (experts sécurité) prend la relève du niveau 2 pour les analyses approfondies ou nécessitant une compétence pointue. En s’appuyant sur l’analyse de risques, le responsable du SOC va proposer et implémenter des uses-cases en s’appuyant notamment sur un catalogue de use-cases couvrant de nombreuses menaces.

v) LES OUTILS DE L’ANALYSTE EN CYBERSECURITE : LE SIEM

Un SOC (Security Operating Center)  s’appuie sur les technologies SIEM (Security Information and Event Management) afin de gérer les évènements du système d’information.

Le SIEM est une technologie spécifique qui permet d’analyser les menaces. Concrètement, le SIEM permet à une entreprise de centraliser toutes les informations de sécurité en un seul outil. Les données collectées auprès des logiciels antivirus, des pare-feux, des serveurs, des protections anti-theft ou encore des systèmes d’exploitation en tout genre seront analysées dans un même outil, ne laissant place au hasard

Sans solution SIEM, l’opérateur analyste SOC aura la tâche impossible de parcourir des millions de données cloisonnées et impossible à comparer.

Le choix de la solution SIEM au sein d’une organisation sera fonction des besoins de l’entreprise et incombera à l’Analyste en Cybersécurité.

VI) FORMATION

L’Analyste en Cybersécurité maîtrise les outils d’analyse de malwares et rétroconception. Il dispose de solides compétences sur l’environnement IT, notamment sur les technologies et les équipements de sécurité IT. Une culture de la conformité juridique et normative est également un réel plus sur occuper ce poste. 

Sa formation initiale est en général un bac + 5 ingénieur.

Une connaissance significative du terrain est recommandée.

Il possède donc en général 3 à 5 ans d’expérience dans le domaine de la sécurité des systèmes d’information.

VII) SALAIRE ET PERSPECTIVES DE CARRIERES

Le salaire moyen d’un Analyste en Cybersécurité est 3 500 € bruts mensuels soit 42k€/an.

Un profil senior peut gagner jusqu’à 60 k€/an.

Ces données sont variables selon son parcours, le type d’entreprise, le secteur ou encore la région où il exerce.

L’Analyste en Cybersécurité peut aspirer à gérer une équipe. Il sera alors désigné SOC Manager ou Responsable SOC.

Après une solide expérience, il peut aussi viser un poste de Responsable de sécurité des systèmes d’information.

L’Analyste en Cybersécurité souhaitant changer de métier peut prétendre à des fonctions proches dans le domaine de la cybersécurité, tels que : Développeur Sécurité des Systèmes d’Information, Expert juridique Cybersécurité, Pentester, etc.

L’Analyste en Cybersécurité peut aussi s’épanouir en indépendant. Consultant freelance, il pourra mettre sa maîtrise de la Cybersécurité au service d’entreprises variées. Son expertise sera fortement recherchée lui assurant un développement continu de son activité.

La mise en place d’un poste d’Analyste en Cybersécurité représente un fort investissement. Toutefois, la généralisation des cyberattaques met en péril la pérennité des organisations et oblige les structures de toute taille, de tous secteurs, dans le privé comme le public, à s’organiser. Ainsi, l’Analyste en Cybersécurité est l’un des métiers de la cybersécurité les plus recherchés.

Associé à Wawiwa, Actinuum propose ce parcours de formation «Cybersécurité» sur le marché français. Vos collaborateurs pourront profiter des contenus pédagogiques éprouvés et des retours d’expérience de la Startup Nation (Israël).

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Écrit par

Florian MEILHON
Actualités et événements Explorons la tech ! Levée de fonds : Avantage, Inconvénients et témoignages de jeunes entrepreneurs
5 septembre 2022 Explorons la tech !

Vous avez un produit, peu de traction et vous devez vous développer.

Vous avez besoin d’argent maintenant et devez donc collecter des fonds pour votre startup.

Comment boucler une levée de fonds dans les meilleurs délais sans nuire à vos perspectives à long terme ? Comment ouvrir son capital à des investisseurs en échange d’un financement, tout en gardant son rôle et son pouvoir de décision au sein de l’entreprise ?

La relation startup-investisseurs c’est un peu comme un mariage… Vous êtes “collés” ensemble pour la vie , cela peut être merveilleux ou terrible…Choisir les bons partenaires dans ce voyage périlleux fera donc toute la différence …

I) Les avantages d’une levée de fonds

a) De l’argent pour avancer sur le projet

La levée de fonds consiste en un apport en capital, en échange duquel les investisseurs recevront des actions.

Le principal avantage d’une levée de fonds correspond à sa raison d’être : elle permet d’apporter de l’argent dans le projet. Ces fonds permettront aux associés de se doter de tous les moyens dont ils ont besoin pour réaliser les prochaines étapes de développement de leur projet :

– réaliser de gros investissements associés à des revenus décalés dans le temps : investissements en  R&D  (pour  mettre au point un produit), en production (matériel, outillage…), en développement commercial (réseau de vente, packaging, publicité…),

– Financer le besoin en fonds de roulement (stocks, crédits clients…)

– Accompagner       ou       accélérer       le développement de la société, en France ou à l’international, ou pour reproduire un modèle (franchises)

– Démarrer une nouvelle activité

– Disposer d’une valorisation de référence pour la négociation de différentes opérations

– Gagner   ou   garder   une   avance, et se protéger contre les offensives de concurrents

b) l’absence de remboursements de fonds

Les apports réalisés par les investisseurs sont des apports en capital social. En contrepartie de leur investissement, ils recevront des actions de la société. Une levée de fonds a donc l’avantage d’être un financement qui n’a pas vocation à être remboursé, comme c’est le cas pour les prêts bancaires.

De leur coté, les investisseurs se rémunèrent sur les plus-values réalisées lors de la revente de leurs participations. La levée de fonds ne nécessite pas d’apport de garanties personnelles la part des fondateurs .

La société n’a pas de dettes envers ses investisseurs, et la levée de fonds renforce les fonds propres de l’entreprise. En termes de bilan financier, et de perception comptable de l’entreprise, l’impact d’une levée de fonds est très positif.

C ) Les investisseurs n’apportent pas seulement de l’argent

En plus de contribuer au financement de la startup, l’investisseur peut apporter d’autres éléments essentiels aux associés fondateurs et  au développement de l’ activité :

– une exposition médiatique qui leur sera bénéfique,

– un carnet d’adresse et l’accès à des réseaux plus facilement,

– un regard extérieur sur la stratégie,

– des conseils en gestion et en organisation,

– un accompagnement

II ) Les inconvénients d’une levée de fonds

Mais la levée de fonds n’est pas la panacée et il se peut que ce mode de financement présente finalement , outre des avantages certains, un certain nombre d’aspects négatifs …

a) Le temps de préparation d’une levée de fonds, un inconvénient à ne pas négliger

La préparation d’une levée de fonds implique un investissement de temps pour le dirigeant et pour ses équipes pour trouver des sources de financement

Les associés devront y consacrer du temps pour :

– préparer leur dossier (business plan, valorisation, estimation des besoins et du montant de la levée…),

– s’entraîner à le présenter,

– sélectionner des investisseurs et candidater,

– rencontrer les investisseurs qui proposent une première rencontre.

Ce temps consacré à la préparation d’une levée de fonds propres peut être préjudiciable en empêchant le dirigeant de s’impliquer pleinement dans le développement de l’activité de son entreprise.

Il se peut très bien que le temps consacré à l’opération de levée de fonds soit perdu, faute d’investisseurs intéressés.

Ensuite, si l’opération se poursuit, il conviendra de poursuivre les discussions avec ceux qui sont partants pour investir. Les procédures sont assez lourdes avant de pouvoir finaliser l’opération : négociation, due diligence, cadrage juridique, closing.

b) Le délai de réalisation d’une levée de fonds

Le second inconvénient s’inscrit dans le prolongement du premier. S’agissant d’une opération lourde, les fonds ne seront pas disponibles avant plusieurs mois si la société trouve des investisseurs. Il faut compter environ 6 à 9 mois entre la première étape de la levée de fonds et la réception des fonds.

c) La dilution des associés en place

Les droits politiques, financiers, patrimoniaux de chaque associé sont proportionnels aux apports. Lorsqu’une société émet de nouvelles actions, le pourcentage d’actions détenues par les actionnaires en place et le pouvoir de décision diminuent.

Du fait de la levée de fonds, l’arrivée de nouveaux actionnaires implique une hausse du capital et non une augmentation des bénéfices. Par conséquent, on assiste également à une dilution des parts de bénéfices de l’entreprise.

En échange des fonds qu’ils investissent dans le projet, les investisseurs deviendront des actionnaires de la société. Les associés fondateurs subiront donc une dilution au niveau de leur pourcentage de participation au capital social.

d) L’intégration d’associés qui ont des intérêts différents

La levée de fonds a un inconvénient supplémentaire : la diversité des investisseurs. En effet, une divergence des intérêts entre l’objectif des associés et la recherche de profits des investisseurs peut affecter le bon fonctionnement de l’entreprise.  Seuls les actionnaires ont le droit de participer aux assemblées générales et y exprimer leur vote vis-à-vis des décisions stratégiques de la société. Ainsi, l’intégration d’associés implique de nouvelles idées, des intérêts divergents.

e) Le fonctionnement de l’entreprise rendu plus complexe

L’aboutissement d’une levée de fonds ne signifie pas qu’il ne faudra pas s’occuper des investisseurs, bien au contraire. Très vite, il va falloir structurer l’entreprise et mettre en place des processus pour gérer les investisseurs : réunions récurrentes, conseils stratégiques, autorisation pour certaines décisions, communication d’informations…

III ) Témoignages et conseils

Derrière l’image des jeunes qui lancent leur start-up et à qui tout réussit, entreprendre reste une gageure , et lever des fonds c’est-à-dire  ouvrir son capital à des tiers est loin d’être une chose aisée, ainsi qu’en témoignent de jeunes créateurs de startup…

François Delporte, cofondateur de Rocambole

« Monter sa boîte, c’est comme la traversée de l’Atlantique… à la rame. Il y a du monde au départ et à l’arrivée, mais pendant la traversée, on est tout seul à ramer…A côté de notre petit bateau, parfois on voit passer des ferries où les gens font la fête et trinquent au champagne. Ca donne envie, on manque de chavirer, mais il faut tenir le cap. »

Sylvain Tillon, créateur de la start-up Tilkee

« Ouvrir son capital représente un risque important pour une petite structure. Quand cela se passe mal, c’est l’entrepreneur qui trinque. Une défiance s’est progressivement installée entre les nouveaux investisseurs et moi : ils trouvaient que je manquais d’ambition ; moi, j’étais en désaccord avec leur vision. Ils m’ont fait comprendre qu’il fallait que je m’y conforme ou que je quitte la boîte. Je ne voulais pas être un frein pour l’entreprise, je suis parti. Ils m’ont laissé 48 heures. J’en ai pleuré pendant six mois. »

Sandra Rey, fondatrice de Glowee

« C’est un marathon et pas un sprint ! j’ai du apprendre à être résiliente et patiente, en ajustant mon calendrier sur le temps long »

Guillaume Moubeche, CEO de Lemlist

  » Je vois trop de personnes passer du temps à essayer de lever des fonds alors qu’ils n’ont pas encore de clients. La réussite est justement d’apporter en premier lieu de la valeur à ses clients, explique Guillaume Moubeche, qui a créé en 2018 sa start-up avec 1000 euros de capital. Se lancer dans une levée de fonds n’est pas anodin. Les fonds attendent du rendement. Cette pression financière conduit à l’échec de 8 entreprises sur 10. On l’oublie trop souvent « 

Raphaël Masbou, co-fondateur de Lokki

« Le pitch est essentiel pour séduire les investisseurs. Beaucoup de préparation et un but : voir le plus rapidement possible des étoiles briller dans les yeux de nos interlocuteurs. Le pitch donne l’envie d’embarquer dans l’aventure Lokki, dès maintenant, sans quoi on passerait à côté d’une belle opportunité.

Pour le construire, nous sommes partis de notre vision et d’une problématique à laquelle nous répondons par la meilleure des solutions.

Notre pitch a été construit après de très nombreuses répétitions.

Il faut savoir le faire évoluer après chaque rendez-vous en s’interrogeant sur les réactions provoquées, positives ou pas. Une fois le socle bâti, le pitch doit s’adapter aux profils des cibles. Comme un CV, il existe des versions différentes. Avant de rencontrer des investisseurs, nous étudions leurs valeurs, leurs centres d’intérêts pour les intégrer dans notre discours. (…) »

Alexandre Dana, fondateur de Livementor

« Les levées de fonds sont paradoxales. D’un côté, elles sont présentées comme un passage obligé pour tout entrepreneur à succès.De l’autre, elles comportent des risques vraiment importants.

Des exemples d’entrepreneurs qui ont totalement perdu le contrôle de leur société, il y en a des dizaines. Je ne vous le souhaite pas.

La levée de fonds pose aussi d’autres questions.

Est-ce que c’est pertinent pour un freelance qui souhaite recruter quelqu’un pour former une agence ? Et pour cette thérapeute qui a besoin de fonds pour trouver un premier local où exercer ? Ou pour cette entreprise familiale dans le bâtiment qui doit trouver un peu d’argent pour renouveler son matériel, est-ce que lever des fonds est une bonne idée ?

Non, je ne pense pas.

À mon sens, la levée de fonds n’est adaptée qu’à une infime partie des entreprises françaises.

Alors il faut parfois savoir trouver des alternatives. »

Xavier Lorphelin, Managing Partner chez Serena

«  Mener une levée de fonds n’est ni une nécessité, ni une fin en soi . C’est faire le choix d’accélérer sa croissance. Donc avant de se lancer, n’oubliez pas de réfléchir au pourquoi de cette levée… mais surtout d’anticiper la prochaine ! En effet, ceux qui réussissent sont ceux qui ont su déployer une vision à 18 ou 24 mois. (…)

Raconter une belle histoire, c’est bien, mais raconter une histoire qui intéresse votre interlocuteur, c’est encore mieux. Et dans le cadre d’une levée de fonds, c’est même indispensable. C’est pourquoi vous devez avant tout comprendre le besoin du VC pour vous assurer d’adresser le bon investisseur.

Certains préfèrent se concentrer sur un stade précis de votre développement (pré-seed, seed, série A…), là où d’autres privilégient des secteurs d’activité spécifiques. Vous souhaitez vous développer à l’international ou vous concentrer sur le marché français ? L’important est de privilégier un VC qui est bien implanté dans le marché visé, qui saura comprendre vos objectifs et qui pourra vous conseiller au mieux.

(…) Il vous reste ensuite à convaincre les investisseurs. Le VC va principalement regarder dans quelle mesure votre projet peut lui permettre d’atteindre ses objectifs de performances. À vous de démontrer que vous êtes bien alignés avec ses attentes. (…)

Car qui dit levée de fonds ne signifie pas pour autant succès assuré. En effet, 20 % des start-up accompagnées finissent par faire faillite. (…) Parmi les principales causes d’échec : le développement commercial prématuré d’un produit sans avoir pris soin de valider les attentes du marché au préalable mais aussi un recrutement inadapté.

(…) Pour réussir votre levée, vous devez impérativement vous demander quel recrutement vous permettra d’avancer aujourd’hui et quelle organisation mènera votre croissance demain.

Autant de questions clés auxquelles un bon investisseur vous permettra de répondre.’

Associé à Wawiwa, Actinuum propose des parcours de formation sur le marché français de la tech. Vos collaborateurs pourront profiter des contenus pédagogiques éprouvés et des retours d’expérience de la Startup Nation (Israël).

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Florian MEILHON